Comment percoit-on le rien, percevons-nous sa présence ou son absence dans une image ?
Comment son absence permet de créer de nouveaux espaces ?
Pour essayer d’apporter un élément de réponse j’ai utilisé comme matériel de base des chutes de rushs et de bandes-annonces 35mm destinées à la destruction. Les films dont sont issus ces chutes sont principalement américains ou Français et sortis durant les 30 dernières années. Cela m’a obligé à me concentrer sur des représentations récentes et occidentales. J’ai donc pris le parti de modifier les images et de me concentrer sur les aspects techniques du médium pour illustrer ma façon de percevoir le «rien».Le projet est composé de deux séries, l’une sur le temps, et l’autre l’espace. Sur le temps, j’illustre l’attente. Une forme de moment où rien ne se passe. Seul le temps défile tout en semblant figé.
Sur l’espace je m’intéresse au vide physique sur le support film, et sa présence dans le «paysage cinématographique».