INTERFACES
Après le premier confinement de 2020 et la mise en place des gestes barrières, j’ai commencé à être angoissé par l’idée de toucher les mêmes surfaces que les autres. Par peur d’attraper le covid, je me suis mis à interagir de façon radicalement différente avec les interfaces physiques présentes dans les lieux publics. Ainsi j’ai arrêté d’entrer en contact direct avec les boutons du métro, les poignées de portes, et globalement toute surface qui nécessite normalement d’être touchée, et je me suis mis à me servir de mes coudes, mes genoux, mes pieds,...
La recherche « accessoires anti-covid » sur Google Images montre des distributeurs de gel à pédales, des clés spéciales pour appuyer sur les boutons, des protections en Plexiglas, etc...
En m’inspirant de cette vague d’ustensiles générée par la pandémie, je propose une plateforme de vente en ligne qui parodie les «gros sites» du genre (Amazon, Shein,...) sur laquelle je «vends» à mon tour une gamme de produits cheap et productibles en masse que j’ai conçus.
Ces produits sont des «adaptateurs anti-covid» inspirés par mes propres angoisses et sont censés permettre l’utilisation d’interfaces physiques (poignées de portes, machine à café, robinet,...) en entrant en contact le moins possible avec ces dernières.
Ils sont faits dans une optique de bénéfices maximums: ils sont de mauvaise qualité, mal finis, mal photographiés et conçus sans respect des brevets des produits sur lesquelles ils s’adaptent.
La page de paiement du site propose, à la place d’un achat classique, de télécharger gratuitement les fichiers 3D de mes produits pour permettre à tous de les ré-imprimer à l’infini.
Mon but ici est de faire la paix avec les angoisses créées chez moi par la peur de la contamination au COVID. Le tout en revenant sur l’emballement phénoménal de la vente en ligne pendant les différents confinements qui a emmenée une sur-consommation et un enrichissement des grands groupes et de leurs propriétaires. Ceci allant complétement à l’inverse des nécéssités écologiques et économiques nécéssaires à notre époque.
Le projet consiste en un site web accessible ici , et d’un échantillon de production des objets disponibles sur celui-ci, emballés dans leur packaging de vente.
Les objets sont réalisés d’après des scans 3D obtenus par photogrammétrie, déformés sur ordinateur puis imprimés en plastique PLA).
La recherche « accessoires anti-covid » sur Google Images montre des distributeurs de gel à pédales, des clés spéciales pour appuyer sur les boutons, des protections en Plexiglas, etc...
En m’inspirant de cette vague d’ustensiles générée par la pandémie, je propose une plateforme de vente en ligne qui parodie les «gros sites» du genre (Amazon, Shein,...) sur laquelle je «vends» à mon tour une gamme de produits cheap et productibles en masse que j’ai conçus.
Ces produits sont des «adaptateurs anti-covid» inspirés par mes propres angoisses et sont censés permettre l’utilisation d’interfaces physiques (poignées de portes, machine à café, robinet,...) en entrant en contact le moins possible avec ces dernières.
Ils sont faits dans une optique de bénéfices maximums: ils sont de mauvaise qualité, mal finis, mal photographiés et conçus sans respect des brevets des produits sur lesquelles ils s’adaptent.
La page de paiement du site propose, à la place d’un achat classique, de télécharger gratuitement les fichiers 3D de mes produits pour permettre à tous de les ré-imprimer à l’infini.
Mon but ici est de faire la paix avec les angoisses créées chez moi par la peur de la contamination au COVID. Le tout en revenant sur l’emballement phénoménal de la vente en ligne pendant les différents confinements qui a emmenée une sur-consommation et un enrichissement des grands groupes et de leurs propriétaires. Ceci allant complétement à l’inverse des nécéssités écologiques et économiques nécéssaires à notre époque.
Le projet consiste en un site web accessible ici , et d’un échantillon de production des objets disponibles sur celui-ci, emballés dans leur packaging de vente.
Les objets sont réalisés d’après des scans 3D obtenus par photogrammétrie, déformés sur ordinateur puis imprimés en plastique PLA).
